GRANDEMANGE Claude, Antoine

Marié, sans enfant ; ancien soldat du 4e bataillon d’artillerie, il appartint pendant le Siège aux Éclaireurs de la Seine ; sous la Commune de Paris, il fut simple garde au 218e bataillon et fut fait prisonnier le 28 mai 1871 au lac Saint-Fargeau, XXe arr. ; il n’avait pas de domicile connu.
Le 10e conseil de guerre le condamna, le 16 mars 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation de ses droits civiques ; le 13 septembre 1872, sa peine fut commuée en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873, puis sa peine fut remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par le Navarin.