GRANDGEAUD Jacques (ou GRANGEAUD Jacques)

Il était marié, père de quatre enfants. Il fut simple garde dans le 180e bataillon fédéré qui fut de service à la prison de la Roquette durant la dernière semaine de l’insurrection. Il ne put être prouvé qu’il eût participé ou assisté à l’exécution d’otages ; le 24 mai 1871, il était de faction à l’entrée située près du greffe, et, le 25, il se réfugia au Père-Lachaise.
Le 6e conseil de guerre le condamna, le 22 janvier 1872, à la déportation simple ; il fut bien noté en déportation (rapport du 26 septembre 1878) ; sa femme était venue le rejoindre à Nouméa avec ses quatre enfants et un gendre ; il obtint remise entière de sa peine le 31 décembre 1878.