Né le 11 novembre 1836 à Servigny-lès-Raville (Moselle) ; demeurant à Saint-Maur-des-Fossés (Seine, Val-de-Marne) ; tailleur de pierre ; combattant de la Commune de Paris, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Né le 11 novembre 1836 à Servigny-lès-Raville ; demeurant à Saint-Maur-des-Fossés depuis douze ans ; célibataire.
Pendant le 1er Siège, Joseph Grandgirard fut simple garde dans la 1re compagnie de marche du 50e bataillon ; il reprit son service le 12 avril 1871 et fut élu, le 16, sergent-fourrier. Il combattit dans Paris du 21 au 28 mai et fut arrêté le 28.
Il avait une conduite irréprochable, affirma le maire de Saint-Maur ; il était ivrogne et paresseux, dit un rapport de police. Le patron qui l’occupait depuis six ans (entrepreneur de maçonnerie) offrait de le reprendre. Le 14e conseil de guerre le condamna, le 22 février 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; Grandgirard fut bien noté à Nouméa ; il y mourut le 27 janvier 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/741 et BB 27.