Ébéniste ; communard, soupçonné d’être un agent de la police impériale, exécuté fin mai 1871.
Dès 1861, François Greffe (on trouve parfois « François Greff ») inaugura, avec quelques jeunes, la campagne des enterrements civils.
Pendant la Commune de Paris, les papiers trouvés à la préfecture de police donnèrent à penser qu’il avait été un agent de la police impériale. Il aurait été un des responsables de l’arrestation des blanquistes le 7 novembre 1867 au café de la Renaissance. Il fut arrêté alors qu’il suivait l’enterrement d’un fédéré au Père-Lachaise, « une pensée à la boutonnière — la Libre Pensée ». Conduit à la préfecture de police, il fut ensuite enfermé à Mazas.
Le 22 mai, il fut transféré à la Roquette. Le directeur, Jean-Baptiste François, le prit comme employé aux écritures et peut-être songeait-il à le faire évader. Mais Greffe fut au nombre des cinquante otages fusillés par des communards rue Haxo le 26 mai.
Voir Largillière, François et Ruault.
SOURCES : M. Vuillaume, Mes Cahiers rouges, op. cit. — Notes de Louis Bretonnière.