GREMLICH Auguste, Victor

Marié, sans enfant, il vivait en concubinage. Il tenait à Billancourt « un café et un établissement de bal-théâtre ».
Pendant le 1er Siège, il appartint à la 1re compagnie du 39e bataillon de la Garde nationale et fut nommé caporal, sergent, puis lieutenant. Vers la fin de mars 1871, il était adjoint au commandant de la caserne du Quai d’Orsay (VIIe arr.), puis il remplaça celui-ci dans ses fonctions pendant toute la durée de l’insurrection après qu’il eut été nommé chef de bataillon.
Il nia avoir été transporté en 1848. Il le niait encore en 1877, et une pièce officielle reconnut qu’il ne figurait pas au nombre des déportés. Le 10e conseil de guerre le condamna, le 24 octobre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation de ses droits civiques ; le 30 janvier 1877, sa peine fut commuée en déportation simple ; il était infirmier à l’hôpital de la presqu’île Ducos ; le 4 mars 1878, sa peine fut réduite à huit ans de prison, puis remise complètement le 15 janvier 1879.