Né le 19 avril 1829 à Lhoumeau (?) (Charente) ; comptable ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant ; il avait subi deux condamnations pour désertion : l’une, en 1851, à cinq ans de travaux forcés pour désertion à l’intérieur et soustraction d’effets d’habillement, l’autre, à Constantine, en 1852, à dix ans de boulet pour désertion de l’atelier.
Il servit la Commune de Paris. Il fut employé au ministère de la Guerre, grâce à Gustave Tridon dont il devient le secrétaire, puis fut capitaine attaché à l’état-major de Bergeret.
Il fut condamné, le 14 août 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Amnistié en 1879, il rentra par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/836. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière.