Né dans l’Isère en 1832 ; ouvrier bronzier à Lyon ; membre de la Commission ouvrière de 1867 ; adhérent de l’AIT ; coopérateur.
Délégué par les membres lyonnais de son corps de métier à l’Exposition universelle de 1867, il fit partie à ce titre de la Commission ouvrière fondée à Paris à cette occasion (Voir Burkard).
Il habitait alors 4, rue Ferrachat.
Membre, en 1869, du groupe lyonnais de l’Internationale connu sous le nom de groupe de la rue Sainte-Élisabeth et dirigé par Méda, Alaterne, etc. (Voir Collet). Grésillon a joué un rôle actif dans le mouvement coopératif (Arch. Mun. Lyon, I 2/55, pièces 20 et 27).
En 1872, un rapport de police signalait qu’il avait conservé son influence sur les Communards, qu’il présidait souvent des réunions clandestines et s’occupait de faire des quêtes en faveur des détenus politiques.
SOURCES : Arch. Dép. Rhône, série M, notice individuelle n° 563. — Eugène Tartaret, Commission ouvrière de 1867. Recueil des procès-verbaux des assemblées générales des délégués et des membres des bureaux électoraux, Paris, Imp. Augros, 1868, X-320 p. — Notes de R. Skoutelsky.