GRILLOT Ernest, Jacques

Né le 22 novembre 1844 à Paris ; y demeurant, 56, rue François-Miron (IVe arr.) ; brossier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Du 6 décembre 1861 au 20 avril 1867, Grillot fut condamné cinq fois : trois fois pour vagabondage, une fois pour vol, et une autre fois pour voies de fait, les peines variant de un à six mois de prison. Il appartenait à une société municipale de secours mutuels.
Pendant le 1er Siège, il fut simple garde dans la 3e compagnie de marche du 94e bataillon. Il fut blessé, le 2 mai 1871, aux Moulineaux et transporté à l’ambulance des Champs-Élysées ; il fut arrêté le 28 mai.
Le 20e conseil de guerre le condamna, le 11 mai 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; le 2 décembre 1872, sa peine fut commuée en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Puis, sa peine fut remise le 28 février 1877 ; le 20 décembre suivant, il fut condamné à un an de prison pour vol et à dix ans de surveillance de la police. Dans son recours en grâce du 8 mai 1878, il dit avoir servi la Commune « bien malgré lui ». L’obligation de résider fut levée le 21 février 1880.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article60975, notice GRILLOT Ernest, Jacques, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 13 août 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/777 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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