Né le 21 août 1831 à Paris ; ; il demeurait, 28 bis, rue du Chemin-de-Reuilly (XIIe arr.) ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Célibataire, il aurait eu trois enfants. Il avait fait un congé dans le 31e régiment de ligne comme simple garde et fut libéré avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège, il appartint à la 2e compagnie de marche du 200e bataillon de la Garde nationale ; il aurait été sergent sous la Commune de Paris et continua son service jusqu’au 28 mai 1871. Il participa à la construction de barricades, mais, d’après un rapport de police, « il avait servi par nécessité et non par conviction ».
Le 17e conseil de guerre le condamna, le 1er mai 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. L’obligation de résider fut levée le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Seudre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/803. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.