GROSJEAN Adolphe

Né le 18 septembre 1835 à Vernantois (Jura) ; demeurant à Paris, 101, rue de l’Ouest (XIVe arr.) ; sculpteur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il était simple garde aux Volontaires de Montrouge ; il continua son service sous la Commune de Paris. Le 3 avril 1871, il alla au plateau de Châtillon ; de retour à Paris, il passa au 136e bataillon et occupa Neuilly du 4 au 19 mai. Le 22 mai, il rejoignit sa compagnie à la mairie de Montrouge. Il fut arrêté, le 28, près de l’église de Ménilmontant, XXe arr.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient « peu favorables » (la formule implique peut-être seulement que Grosjean avait des sympathies pour la Commune). Le 11e conseil de guerre le condamna, le 6 avril 1872, à la déportation simple ; il fut bien noté en déportation et, le 11 août 1877, il obtint la remise de sa peine ; il ne pouvait gagner sa vie en Nouvelle-Calédonie et, le 20 août 1878, l’obligation de résider fut levée.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61023, notice GROSJEAN Adolphe, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 15 août 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/765 et BB 27. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — Notes de M. Cordillot.

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