Né le 3 juin 1819 à Nancy (Meurthe) ; demeurant à Paris, 24 ou 34, rue Florian (XXe arr.) ; jardinier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, sans enfant. Il avait fait un congé au 22e régiment de ligne, mais paraissait ne pas avoir servi pendant le 1er Siège.
Sous la Commune de Paris, il se fit incorporer dans la 8e compagnie du 159e bataillon de la Garde nationale et fut élu sergent. Il dit ne pas avoir combattu durant la dernière semaine. Le 9 juillet 1871, il fut arrêté en état de vagabondage.
Le 15e conseil de guerre le condamna à la déportation dans une enceinte fortifiée, puis le jugement fut annulé pour vice de forme. Le 16e conseil de guerre le condamna, le 17 février 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; le 31 mai 1873, la peine fut commuée en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Puis, sa peine fut remise le 15 janvier 1879 ; Grosjean rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/790. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.