GROSNIER Louis, Théodore

Né le 5 novembre 1844 à Paris ; y demeurant, 17, rue d’Aboukir (IIe arr.) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il appartint, sans grade, au 227e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service après le 18 mars 1871 ; le 23 avril, il alla à Issy et passa trois jours dans les tranchées, en arrière de la gare de Clamart, puis alla au lycée de Vanves et enfin au village du Petit-Vanves. Il participa aux combats de barricades à l’intérieur de Paris et fut fait prisonnier le 28 mai à Belleville. Il fut incarcéré à Rochefort.
Les renseignements à son sujet n’étaient pas défavorables : d’après plusieurs certificats, c’était un « honnête et laborieux ouvrier » ; le propriétaire de la maison qu’il habitait depuis quatre ans remit une attestation favorable et Grosnier fut recommandé par le colonel Michel, commandeur de la Légion d’honneur. Le 15e conseil de guerre le condamna, le 22 février 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Le 15 janvier 1879, il obtint la remise de sa peine et rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61034, notice GROSNIER Louis, Théodore, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 15 août 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/756. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot et de L. Bretonnière.

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