Né le 18 novembre 1842 à Châteaurenard (Loiret) ; demeurant à Paris, 29, rue des Gravilliers (IIIe arr.) ; ajusteur-mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, sans enfant. Pendant le 1er Siège, il était sergent dans le 243e bataillon de la Garde nationale. Après le 18 mars 1871, il passa dans la 1re compagnie de marche du 217e bataillon et fut élu lieutenant. Le 1er mai, il revint au 243e bataillon et fut élu le jour même capitaine d’armement et d’habillement.
Il se réfugia dans le Loiret, puis revint à Paris où il se cacha ; il fut condamné par contumace, le 9 août 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Après avoir travaillé dans les ateliers des compagnies d’Orléans et de Lyon et, en dernier lieu, comme marchand-camelot, il fut arrêté. On l’accusa d’avoir vécu aux dépens de prostituées. Le 4e conseil de guerre le condamna, le 20 novembre 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Le 15 janvier 1879, Grosvallet obtint la remise de sa peine et rentra par la Vire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/801 et H colonies 84. — Arch. PPo., listes d’amnistiés et listes de contumaces. — Note de Louis Bretonnière.