GUÉDON Théophile, Marie

Né le 20 mai 1841 à Quintin (Côtes-du-Nord) ; demeurant à Paris ; tailleur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il avait été condamné, le 7 octobre 1869, à huit jours de prison pour rébellion et était signalé par la police « comme excessivement exalté et imbu des idées les plus subversives ».
Pendant le 1er Siège, il appartint au 113e bataillon de la Garde nationale ; après l’armistice, il se fit incorporer dans le 1er bataillon et servit la Commune bien qu’il eût trois frères sous les drapeaux. Fin mars 1871, il alla au fort d’Issy et y resta cinq à six jours, puis il rentra à Paris. Il retourna à Issy au début de mai ; le 5, il alla défendre la barricade située entre les forts d’Issy et de Vanves. Le 6, il fut blessé et conduit à l’ambulance de la rue des Tournelles où il fut arrêté le 3 juin.
Le 13e conseil de guerre le condamna, le 21 février 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Le 7 mai 1878, sa peine fut commuée en sept ans de détention ; le 15 janvier 1879, Guédon obtint remise du reste de sa peine et rentra par la Vire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61067, notice GUÉDON Théophile, Marie, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 août 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/759. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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