GUÉNOT Jean-Baptiste, dit Jules

Né le 2 juin 1845 à Rouvres (Côte-d’Or) — qui peut être Rouvres-sous-Meilly ou Rouvres-en-Plaine ; demeurant à Paris ; clerc d’huissier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège il était lieutenant dans la 4e compagnie de marche du 232e bataillon de la Garde nationale ; le 24 février 1871, il fut élu capitaine de sa compagnie. Fin avril, il était à Neuilly qu’il occupa trois fois : quatre jours, huit jours et quinze jours, du 6 au 22 mai.
« Il ne s’était jamais occupé de politique avant les événements de 1871 ». Le 11e conseil de guerre le condamna, le 4 novembre, 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; le 26 janvier 1872, sa peine fut commuée en déportation simple, puis, le 2 août 1876, en sept ans de détention ; il était arrivé à Nouméa le 4 mai 1873. Il rentra par le Navarin en 1877 ; il fut bien noté à Belle-Île (rapport du 6 février 1878) où il était arrivé le 27 juillet 1877 ; le 24 janvier 1878, Guénot obtint une remise de neuf mois.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61085, notice GUÉNOT Jean-Baptiste, dit Jules, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 17 août 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/731 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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