GUERDIN Louis

Il était veuf, père de deux enfants. Il avait fait un congé au 6e régiment d’artillerie et avait reçu les médailles de Crimée et d’Italie. Il fut condamné successivement, en 1855, à Constantinople, à un an de prison pour vol, en 1860, à Versailles, à dix francs d’amende pour injures publiques et, en 1867, à 25 f d’amende pour bris de clôture.
Il prétendait être arrivé à Paris le 23 mars 1871 pour veiller sur le bateau de son patron ; puis il accepta le commandement de la canonnière la Vedette. Il fut arrêté le 16 mai pour avoir médit de la Commune, dit-il ; relâché le 22 mai, il s’enrôla dans le 200e bataillon.
Le 8e conseil de guerre le condamna, le 14 mai 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée, mais le jugement fut annulé pour vice de forme. Le 6e conseil de guerre le condamna, le 9 juillet 1872, à un an de prison.