GUÉREL Félix, Eugène, Édouard

Né le 20 février 1842 à Anvers (Belgique) ; demeurant à Paris, 32, rue Vieille-du-Temple, IVe arr. ; employé de commerce ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Non marié, il était père d’un enfant. Il s’engagea pour huit ans, le 7 mars 1858, dans le 3e régiment de chasseurs à pied de son pays (la Belgique). Il fut rayé comme déserteur le 11 mars 1866 et congédié le 9 mai 1867 après avoir été amnistié. Il vint en France et, le 26 novembre 1870, il aurait été naturalisé Français.
Pendant le 1er Siège, il avait les fonctions de capitaine dans la 3e compagnie du 238e bataillon de la Garde nationale. Le 31 octobre 1870 et le 22 janvier 1871, il conduisit sa compagnie à l’Hôtel de Ville (lettre à Delescluze). Du 18 mars au 5 avril 1871, il ne fit aucun service apparent dans son bataillon ; le 5 avril, il entra à l’Hôtel de Ville comme sous-intendant civil ou contrôleur. Le 10 avril, ses fonctions supprimées, il entra chez Vilmorin et se cacha dans les caves lors de l’entrée des troupes.
Le 4e conseil de guerre le condamna, le 3 janvier 1874, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Le 25 juin 1877, sa peine fut commuée en dix ans de bannissement, puis remise le 17 mai 1879. Voir F. Zingé.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61102, notice GUÉREL Félix, Eugène, Édouard, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 27 janvier 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/799 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière. — Bulletin des arrêts de la cour de cassation rendus en matière criminelle, 1874, p. 72-73.

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