GUÉRIN Alfred, Jules, Auguste

Il était marié, père de deux enfants ; il avait été condamné, en 1864, pour faillite, en 1865, pour faux en écritures.
Il fut, pendant la Commune de Paris, lieutenant au 88e bataillon fédéré, et fut condamné par contumace, le 27 septembre 1873, par le 4e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; puis il purgea sa contumace et fut condamné, le 28 juillet 1876, à la déportation simple.
D’après le rapport du directeur de l’administration pénitentiaire daté du 6 avril 1877, cette peine fut commuée en cinq ans de bannissement. Il fut transféré à Nancy le 8 avril en direction de Metz où il déclara vouloir établir sa résidence.