GUÉRIN Léon

Né le 4 mars 1848 à Orléans (Loiret) ; employé de commerce ; communard.

Il était célibataire. Ancien marin, il avait fait un congé à bord de l’Orne et il fut engagé, pendant le 1er Siège, dans un bataillon de la Marine ; il était estimé de ses chefs. Sa mère avait rendu de grands services dans les ambulances d’Orléans, elle aurait même sauvé la vie à un officier qui allait être fusillé par des Prussiens.
Guérin fut licencié après l’armistice et alla à Orléans et à Bordeaux ; il revint à Paris vers le 27 mars 1871 et fut nommé capitaine dans les Marins de la Commune ; il fut blessé à Neuilly, accidentellement, dit-il, mais le Journal officiel de la Commune du 24 avril (?) lui consacra un article, le représentant comme ayant été tué : « une des pertes les plus regrettables pour la révolution », dit le Journal. À l’audience, Guérin affirma à nouveau qu’il s’agissait d’un accident. Il fut dispensé après cela de tout service.
Le 6e conseil de guerre le condamna, le 2 mars 1872, à cinq ans de détention ; le 8 octobre 1872, sa peine fut commuée en quatre ans de prison avec privation de droits civiques ; il obtint la remise du reste le 17 juillet 1875.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61115, notice GUÉRIN Léon, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 18 août 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/765.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable