GUÉRINET Alcide, Basile, Léopold

Il était célibataire. Il reconnut avoir été condamné en 1867, par le tribunal correctionnel de la Seine, à quinze jours de prison pour vagabondage, mais il avait subi deux autres condamnations : l’une, le 13 février 1868, par le tribunal correctionnel de la Seine, à quatre mois de prison pour vol, l’autre, le 24 mars 1868, par le même tribunal, à un mois de la même peine pour « mendicité en réunion ».
Sous la Commune de Paris, il n’aurait pas été incorporé dans la garde fédérée ; néanmoins, il prit une part active à l’insurrection et se rendait chaque jour aux tranchées pratiquées près de la Seine. Son père faisait partie du 34e bataillon. Guérinet disait qu’il s’était borné à le remplacer quelquefois.
Le 12e conseil de guerre le condamna, le 6 février 1872, à cinq ans de détention ; en 1876, le directeur de Belle-Île signalait « l’empressement qu’il [le condamné] avait montré à remplir les fonctions de sacristain et d’enfant de chœur à la chapelle », d’où animadversion de ses quarante codétenus ; mais l’aumônier s’intéressait à lui.