Né le 5 septembre 1846 à Paris ; comptable ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Enfant de troupe, ancien militaire, il travaillait aux Ponts et Chaussées après avoir été cassé en 1868 pour emprunts à des subordonnés.
Il fut, sous la Commune de Paris, commandant et chef des services administratifs de la cavalerie. On le dit « prêt à recommencer à profiter du désordre pour se couvrir de galons et porter de grandes bottes ».
Le 3e conseil de guerre jugeant contradictoirement après un premier jugement par contumace, le condamna, le 18 avril 1877, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 24 janvier 1878. Il était, en 1875, expéditionnaire à la préfecture de la Gironde. Il fut amnistié en 1879 et rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/833 et H colonies 84. — Arch. PPo., listes d’amnistiés et listes de contumaces. — Note de Louis Bretonnière.