GUFFROY Jules, Édouard, Pierre

Il était célibataire. Il avait été condamné deux fois pour vagabondage.
Pendant la guerre, il servit comme simple garde dans le 167e régiment de ligne ; libéré le 10 mars 1871, il entra, fin mars, comme simple garde dans le corps franc des Éclaireurs de la Commune ; il participa à la construction de barricades et fut arrêté le 28 mai.
Le 6e conseil de guerre le condamna, le 21 mai 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Il écrivit à Mac-Mahon le 29 octobre 1876 et parla de « réparation d’une erreur ». À l’île des Pins, il eut une mauvaise conduite ; c’était un ivrogne, « sans mœurs ni moralité », et un paresseux ; le 15 janvier 1879, il obtint la remise de sa peine et rentra par le Calvados.