GUIBERT Adolphe

Né le 4 (ou le 10) septembre 1850 à Bassou (Yonne) ; demeurant à Paris, 8, rue de la Gare (XIIIe arr.) ; tonnelier ; communard.

Il était célibataire (parent de Guibert Prosper ?). Il avait été condamné, en 1868, à quinze jours de prison pour fraude. Soldat de la classe 70, il fut incorporé, en septembre 1870, au 15e bataillon de chasseurs à pied ; peu de temps après, il fut versé dans le 23e bataillon de la même arme.
Vers le 15 mars 1871, étant au Mont-Valérien il vint, sans permission, passer trois jours à Paris. Il ne retrouva plus son bataillon et revint à Paris pour travailler comme ouvrier tonnelier jusqu’au 20 avril. Le 1er mai, il s’enrôla dans le 120e bataillon fédéré ; il fut fait prisonnier dans la nuit du 3 au 4 mai à la redoute du Moulin-Saquet et incarcéré à Rochefort. Selon les dires d’un témoin, il avait tenté de sortir de Paris pour rejoindre son régiment, le 22 ou 23 mars.
Le 23e conseil de guerre le condamna, le 26 mars 1872, à cinq ans de détention et à la dégradation militaire ; le 23 janvier 1873, sa peine fut commuée en trois ans de prison avec privation des droits civiques.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61162, notice GUIBERT Adolphe, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 20 août 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/766. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot.

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