GUILLAUME Apollon, Henri, dit Guillaumin
Né le 27 septembre 1839 à Urcel (Aisne), mort le 20 avril 1902 à Montrouge (Seine, Hauts-de-Seine) ; demeurant, 116, rue du Chemin-Vert, à Paris (XIe arr.) ; professeur ; délégué à la mairie du XIe arrondissement pendant la Commune de Paris ; membre de l’Association Internationale des Travailleurs.
Il s’était marié le 26 avril 1878 avec Anne Martin, institutrice (1843 Metz-1889 Montrouge) et était père d’un enfant, Dolores. On le disait « homme très intelligent, honnête et doux, perverti par Magdonel ».
Secrétaire de la commission d’enquête du XIe arr., constituée le 13 avril 1871 pour l’attribution de pensions et indemnités aux veuves et orphelins des gardes nationaux décédés au service de la Commune de Paris. Constituaient cette commission : Mortier, président ; Guillaume, secrétaire ; Charles Boucher et Martens, assesseurs ; Baux, Dudoit, Moraux, Planche, questeurs ; Blanchon, Idjiez, Mizeret, Périer, Plivard, A. Tourneur, membres (cf. Murailles... 1871, op. cit., 14 avril).
Par contumace, le 5e conseil de guerre condamna Guillaume, le 4 septembre 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée.
Guillaume se réfugia à Bruxelles. Il fut autorisé, le 24 décembre 1878, à venir passer quinze jours à Paris et fut gracié le 5 juin 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/861, n° 4547. — Arch. Min. Guerre, 5e conseil. — Arch. PPo., listes de contumaces. — Murailles... 1871, op. cit., pp. 187, 207, 296, 508. — J.O. Commune, op. cit., 17 mai. — Arch. Gén. Roy. Belgique, dossier de Sûreté n° 258 927 (en 1880). — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — État civil.