Né le 18 février 1820 à Serres (Hautes-Alpes) ; demeurant à Paris ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants : Eugène Guilleaume et Louis Guilleaume. Boiteux depuis son enfance, il n’avait pas fait partie de la Garde nationale, mais il fit de la propagande pour la Commune. Ses deux fils furent condamnés, l’un à huit ans de détention, l’autre à la déportation simple pour participation à l’insurrection. Il habitait rue Gozlin, VIe arr., près de Saint-Germain-des-Prés. Le 23 mai, il prêta des outils pour la construction d’une barricade ; il nia le fait.
Le 7e conseil de guerre le condamna, le 8 décembre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il fut bien noté en déportation ; il vivait avec ses fils également déportés ; le 30 avril 1872, sa peine fut commuée en déportation simple, puis remise le 27 juillet 1877 ; l’obligation de résidence fut levée le 22 mai 1878.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/735.