Né le 20 octobre 1845 à Saint-Loup-de-Naud (Seine-et-Marne) ; il vint à Paris en 1867 ; il avait été palefrenier, ouvrier dans les carrières et garçon de restaurant ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Pendant le 1er Siège, il était garde au 95e bataillon ; après l’armistice, il revint chez son patron et on vint le chercher pour rentrer dans les rangs, « à contre-cœur » ; ceci fut confirmé par un témoignage ; il participa à la construction de barricades et il se rendit le 28 mai 1871.
Bons renseignements (selon la police). Le 25e conseil de guerre le condamna, le 15 juillet 1872, à la déportation simple ; à l’île des Pins, il eut une mauvaise conduite, une moralité passable et se montra paresseux endurci ; le 15 janvier 1879, il obtint la remise de sa peine et rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.