GUILLING Jean

Né le 5 décembre 1845 à Paris ; y demeurant, 65, route d’Italie (XIIIe arr.) ; peintre en bâtiment ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il avait été condamné à 15 f d’amende pour mauvais traitements envers un chien et une deuxième condamnation fut relevée sur le sommier de la préfecture de police : le 16 mars 1872, il avait subi deux mois de prison pour outrages et coups. Il était inconnu aux adresses qu’il avait données.
Pendant le 1er Siège, il appartint au 16e bataillon de Garde mobile de la Seine où il ne reparut plus à partir du 18 janvier 1871. Vers le 5 avril, il entra dans la 2e compagnie de marche du 160e bataillon de la Garde nationale et fut arrêté, le 28 mai, rue de Puebla, à Ménilmontant, XXe arr.
Le 3e conseil de guerre le condamna, le 31 mai 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; le 12 septembre 1872, sa peine fut commuée en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Puis, sa peine fut remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61272, notice GUILLING Jean, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 25 août 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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