GUILLOCHET Ludovic

Né le 24 avril 1848 à Alençon (Orne) ; ouvrier ciseleur ; blanquiste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Célibataire, il vivait en concubinage. Il avait été condamné, en 1863, et enfermé dans une maison de correction jusqu’à l’âge de vingt ans pour mendicité ; en 1869, il avait subi une peine de six jours de prison pour vol.
Selon ses patrons, MM. Provost et Jamet, c’était un ouvrier peu sérieux qui avait des « idées fort avancées en politique » (on avait saisi chez lui une profession de foi de Flourens copiée de sa main). Pendant le 1er Siège, il appartint au 238e bataillon de la Garde nationale ; le 3 avril 1871, il entra à la Manutention du quai de Billy.
Le 4e conseil de guerre le condamna, le 6 avril 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879.
Voir COTTEL Désirée, épouse Guillochet.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61274, notice GUILLOCHET Ludovic, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 25 août 2019.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/756. — Note de Louis Bretonnière.

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