GUILLON Jacques

Né le 30 septembre 1842 à Saint-Christophe (Creuse) ; demeurant à Paris, 13, rue de la Place (Laplace ? Ve arr.) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il ne fit partie de la Garde nationale qu’à partir du 18 mars 1871 : il était simple garde dans la 2e compagnie de marche du 151e bataillon ; dans le courant d’avril, il fut une dizaine de jours dans le secteur de Neuilly derrière des barricades ; le 20 mai, il repartit pour Neuilly ; il regagna son domicile le 24 mai et fut arrêté, le 28, à Ménilmontant, XXe arr.
Pas de mauvais renseignements (selon la police). Le 13e conseil de guerre le condamna, le 6 décembre 1871, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Le 11 août 1876, sa peine fut commuée en six ans de détention et, le 5 novembre 1877, il obtint la remise du reste ; il rentra par le Tage.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61279, notice GUILLON Jacques, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 25 août 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/755 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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