GUILLOT Jean

Il était marié, père de famille. Pendant le 1er Siège, il était garde au 150e bataillon et continua son service sous la Commune de Paris dans la 4e compagnie de marche ; fin avril 1871, il passa cinq jours aux tranchées du fort de Vanves ; du 19 au 24 mai, il était à Gentilly ; le 26, il quitta sa compagnie et sortit de Paris en se laissant glisser dans les fossés des fortifications au moyen de couvertures et de tentes-abri réunies.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient favorables. Le 13e conseil de guerre le condamna, le 3 janvier 1872, à cinq ans de prison et à cinq ans de surveillance de la police ; le 25 avril 1872, sa peine fut commuée en deux ans de prison avec cinq ans de privation des droits civiques.