GULDEN François, Joseph

Né le 28 octobre 1842 à Ingwiller (Alsace-Lorraine) ; employé à la manufacture des tabacs ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Entré, en mai 1869, comme remplaçant au 1er bataillon de chasseurs à pied, il devint caporal le 6 juin 1870, puis sergent-infirmier après avoir été soigné à l’hôpital d’Amiens où il était entré le 26 novembre 1870. Il revint à Paris le 8 mars 1871 et alla à la Place où on lui dit de se représenter plus tard.
Il entra au 200e bataillon de la Garde nationale et fut nommé capitaine le 28 mars ; devenu chef de bataillon, le 15 mai, il dit être revenu chez lui le 21 mai.
Il fut arrêté en 1873, alors qu’il travaillait depuis quinze mois à la manufacture de tabacs de Reuilly. Le 18 septembre 1872, il avait opté pour la France, mais ne s’était pas présenté à la Place bien qu’il ne fût libérable qu’en juin 1874. Le 4e conseil de guerre le condamna, le 11 septembre 1873, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par la Vire.
Il était célibataire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61341, notice GULDEN François, Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 28 août 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/803. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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