GUYARD V.

Né à Paris (VIe arr.) le 26 décembre 1829 ; y habitant, 5, rue de La Fontaine-au-Roi, XIe arr. ; monteur en bronze pour meubles. Il était un des cent premiers adhérents de l’Internationale (témoignage de Camélinat cité par M. Foulon, Varlin, op. cit.).

Guyard figura, en février 1865, au nombre des signataires d’une déclaration « ouvriériste ». Voir Jean Aubert.
Il appartenait à la commission de vingt membres qui administrait le bureau de Paris de l’Internationale installé, le 8 janvier 1865, rue des Gravilliers, n° 44.
Le premier congrès de l’Internationale se tint à Genève du 3 au 8 septembre 1866, et Guyard y participa comme délégué des sections de Paris. Il signa avec ses camarades le Mémoire des délégués français au Congrès de Genève — voir Tolain.
Après le premier congrès de l’Internationale tenu à Genève en septembre 1866, le bureau de Paris se donna un règlement qui institua une commission administrative de quinze membres. Elle fut élue en octobre et Guyard en fit partie comme il fit partie de la commission élue après le second congrès tenu à Lausanne en septembre 1867, auquel il n’assista pas. Les quinze membres de cette seconde commission démissionnèrent le 19 février 1868 après que des poursuites eurent été engagées contre eux. Le 20 mars, Guyard fut condamné avec chacun de ses camarades à 100 F d’amende, la durée de la contrainte par corps étant fixée à trente jours. La condamnation fut confirmée en appel le 29 avril, en cassation le 12 novembre.
En juillet 1870, Guyard signa le manifeste contre la guerre adressé aux travailleurs de tous pays (cf. Dict., t. IV, p. 45). Il appartenait alors à la Chambre syndicale des ouvriers bijoutiers adhérente à l’Internationale (cf. Dict., t. IV, p. 72).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61359, notice GUYARD V., version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 28 août 2019.

SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE : Arch. PPo., B a/441. — Procès de l’Association Internationale des Travailleurs, 1re et 2e commission du Bureau de Paris. — La Première Internationale (J. Freymond), op. cit.

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