GUYOT Jean-Baptiste

Né le 15 septembre 1832 à Vitteaux (Côte-d’Or) ; demeurant, 104, rue des Amandiers, à Paris (XXe arr.) ; charpentier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de deux enfants. Guyot avait servi dans le 12e régiment d’artillerie.
Pendant le 1er Siège, il appartint à l’artillerie auxiliaire et fut licencié en février 1871 ; le 14 avril, il fut incorporé dans le 2e batterie de la XXe légion comme simple artilleur ; le 8 mai, il fut élu adjudant sous-officier ; il prit part aux derniers combats sur les Buttes-Chaumont, XIXe arr., et fut arrêté le 7 juillet chez lui.
Le 9e conseil de guerre le condamna, le 30 octobre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation de ses droits civiques ; il arriva en déportation le 3 mai 1873, et à Nouméa le 4 mai 1873. Il habitait avec sa femme et ses deux enfants, avait une bonne conduite et montrait une entière soumission, écrivait le gouverneur le 20 janvier 1876. Le 27 juin 1876, sa peine fut commuée en déportation simple, puis remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Picardie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61371, notice GUYOT Jean-Baptiste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 28 août 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/744. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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