Ouvrier mécanicien ; militant de l’AIT dans le département de la Seine.
En novembre 1869, Haan était membre du « Conseil des syndics » de la Chambre syndicale des ouvriers mécaniciens.
Ex-trésorier payeur de la section de Clichy de l’Internationale, Haan protesta contre l’accusation portée contre l’AIT d’être une société secrète et signa le manifeste contre la guerre adressé aux travailleurs de tous pays, en juillet 1870.
En septembre 1870, il fit partie du Comité central provisoire des vingt arrondissements de Paris.
En novembre 1870, il signa, en tant que membre de la commission du Syndicat des ouvriers mécaniciens, un appel qui affirmait notamment que « l’émancipation économique seule peut fonder la République des États-Unis d’Europe ».
Le 23 mars 1871, il signa, comme représentant de la Chambre fédérale des sociétés ouvrières, le manifeste élaboré ce soir-là par les citoyens Frankel, Theisz et Demay au nom du Conseil fédéral des sections parisiennes de l’Internationale et de la Chambre fédérale des sociétés ouvrières, manifeste qui engageait le peuple de Paris à voter « pour la Commune » aux élections du 26 mars.
SOURCES : Arch. PPo., B a/441. — Dictionnaire Maitron, t. IV, p. 45 et 49. — Le Réveil, 28 novembre 1869. — Le Rappel, et La Cloche, 22 juin 1870. — Le Rappel, 7 novembre 1870. — J. Dautry, L. Scheler, Le Comité central..., op. cit., introduction. — Les Séances officielles de l’Internationale à Paris pendant le Siège et pendant la Commune. — Notes de Julien Chuzeville.