HAMEL Amédée

Né le 5 septembre 1842 à Fresne-Poret (Manche) ; demeurant à Paris, 25, rue de Chartres (XVIIIe arr.) ; tanneur (ou étameur ?) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Pendant toute la Commune, il fut simple garde au 125e bataillon. Le 2 mai 1871, il alla à Issy et y resta cinq jours ; vers le 20 mai, il était à Gentilly puis revint à Paris le 23. Il participa ensuite à la lutte dans Paris et fut fait prisonnier le 28 du côté des Buttes-Chaumont (XIXe arr.). Il fut incarcéré à Rochefort.
Il n’était pas signalé pour ses opinions politiques, mais avait mauvaise réputation selon le commissaire de police. Un homme parfaitement honorable attesta qu’il avait connu Hamel durant quatre ou cinq ans comme garçon « de bonne conduite et excellent travailleur ». Le 4e conseil de guerre le condamna, le 16 mars 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Hamel fut l’objet de bons rapports en déportation. Le 14 février 1877, sa peine fut commuée en huit ans de détention ; il arriva à Belle-Île par le Tage, le 9 octobre 1877 ; en janvier 1878, il était bien noté ; le 12 mars 1878, remise du reste de sa peine lui fut accordée. Hamel se retira à Caen (Calvados).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61419, notice HAMEL Amédée, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 31 août 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/757 et BB 27. — Arch. Dép. Morbihan, M 827 (liasse H, dossier Belle-Île). — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot et de L. Bretonnière.

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