HAMELIN Michel

Il était marié, père d’un enfant. De son aveu, il avait été condamné en septembre 1870 à un mois de prison pour coups. C’était un ivrogne, dit-on, mais « tous les renseignements ne lui étaient pas absolument défavorables ; il n’aurait jamais manifesté d’opinions politiques ».
Pendant le 1er Siège, il se trouvait dans le génie auxiliaire et continua son service sous la Commune de Paris jusqu’à la fin de mars 1871. Pendant tout le mois d’avril, il aurait été portefaix aux Halles. Il dut rentrer au début de mai dans le génie auxiliaire ; il alla à Saint-Ouen, revint à Paris le 22 mai, rentra chez lui rue des Abbesses, XVIIIe arr. et y resta jusqu’à la prise de son quartier. Il n’avait pas de domicile fixe et fut arrêté en juillet 1871 à Chevreuse (Seine-et-Oise).
Le 15e conseil de guerre le condamna, le 24 février 1872, à deux ans de prison et à dix ans de privation des droits civiques.