Né à La Fère (Aisne) le 4 novembre 1823 (le 3 décembre d’après un extrait du casier judiciaire) ; demeurant, 15, rue Chaligny, à Paris, XIIe arr. ; communard.
Il était marié, père d’un enfant.
Capitaine d’armement et membre de la commission exécutive du XIIe arr. pendant la Commune de Paris. Le 4e conseil de guerre le condamna par contumace, le 21 janvier 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation civique.
Il « aurait été déclaré en faillite à Paris le 7 janvier 1862 », toutefois les sommiers judiciaires n’en font pas mention.
Était-il affilié à l’Internationale ? À cette question, les auteurs du rapport ont répondu par un point d’interrogation.
Parti de Paris en juin 1871, Hammel travailla à Saint-Quentin comme mécanicien, puis dans une sucrerie à Rozières (Somme) en septembre 1872. Il se réfugia en Belgique le 25 octobre 1873 et travailla à Bruxelles dans les chantiers de construction de matériel des chemins de fer, puis à Gand comme surveillant dans la sucrerie de la Ruche. Il fut gracié le 24 mai 1879 et quitta Gand le 16 juillet 1880.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/857, n° 2871 et BB 27. — Arch. Gén. Roy. Belgique, dossier de Sûreté.