HARANG Victor, Michel

Né le 27 février 1823 à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire) ; chapelier. Il passait, selon la police, « pour être affilié à l’Internationale » ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Un nommé Harang — le même ? — membre de l’Association Internationale des Travailleurs, signa le manifeste contre la guerre adressé aux travailleurs de tous pays, en juillet 1870 (cf. Dict., t. IV, p. 45).
Harang, qui habitait, 82, boulevard Saint-Germain, à Paris, Ve arr., fut, pendant le Siège, simple garde au 118e bataillon sédentaire de la Garde nationale, et continua son service sous la Commune. Il fut délégué de sa compagnie au Cercle du bataillon. Il fut un des 80 délégués de la Garde nationale tirés au sort en séance de la Commune, le 6 mai 1871, pour former le jury d’accusation contre « toute personne prévenue de complicité avec le gouvernement de Versailles » — Voir Auger. Sous la Commune, Harang fut également employé à 5 F par jour au ministère des Finances.
Le 5e conseil de guerre le condamna, le 27 décembre 1871, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Sa peine fut commuée, le 28 février 1877, en huit ans de détention. Remise entière de la peine lui fut accordée le 15 janvier 1879.
Il était marié, père de deux enfants.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61459, notice HARANG Victor, Michel, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 2 septembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/733, n° 182. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — J.O. Commune, op. cit., 7 mai 1871. — Note de Louis Bretonnière.

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