HARDY Louis, Pierre

Né le 9 juillet 1841 à Versailles (Seine-et-Oise) ; demeurant à Paris, 41, rue de la Chapelle (XVIIIe arr.) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Il avait subi deux condamnations : une à trois mois de prison pour vol, et l’autre à un mois pour vagabondage.
Pendant le 1er Siège, il était simple garde dans la 2e compagnie de marche du 215e bataillon et il continua son service sous la Commune de Paris. Il fit des gardes à l’intérieur jusqu’au 25 avril 1871, resta dix jours au parc de Saint-Ouen, puis alla à Neuilly. Le 11 mai, il fut blessé, rentra à Paris le 12, et retourna le 21 à Neuilly où il battit en retraite le même jour. Il fut arrêté le 28 mai porte de Romainville.
Les renseignements le concernant étaient assez favorables. Le 16e conseil de guerre le condamna, le 4 avril 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 7 mai 1873. Le 4 janvier 1878, Hardy obtint la remise de sa peine, et, le 11 novembre 1878, l’obligation de résidence fut levée.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61480, notice HARDY Louis, Pierre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 3 septembre 2019.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/763 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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