HAREL Adolphe, Valère

Il était veuf, sans enfant. Il avait été condamné, en 1849, à treize mois de prison pour vol.
Pendant le 1er Siège, il était à l’hôpital ; il en sortit le 2 février 1871 et entra dans le génie auxiliaire, puis continua son service sous la Commune. Il avait toujours travaillé aux fortifications à Passy, disait-il, entre les bastions 64 et 69, et fut fait prisonnier le 22 mai, quai de Passy, XVIe arr.
Le 8e conseil de guerre le condamna, le 27 avril 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint la remise de sa peine le 11 mars 1879. Il mourut en mer, à bord de la Creuse.