HATT Joseph

Né le 26 novembre 1826 à Batzendorf, arr. de Strasbourg (Bas-Rhin) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de trois enfants. Il avait subi trois condamnations : quinze jours de prison pour coups, six mois pour vol et un mois de prison pour coups et cris séditieux (26 août 1870). Il était domicilié à Aubervilliers (Seine).
Ancien soldat libéré sans certificat de bonne conduite, il était, pendant le 1er Siège, caporal dans le 179e bataillon de la Garde nationale ; il fut sergent sous la Commune de Paris au même bataillon. Le 13 mai 1871, il se retira du service et entra à l’usine Desouches, entreprise de construction de wagons à Pantin (Seine) où il travailla jusqu’au 2 juin.
Le 13e conseil de guerre le condamna, le 22 janvier 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; le 28 avril 1873, il fut autorisé à résider à la Grande-Terre, puis fut réintégré à l’île des Pins, le 26 juin 1875, pour mauvaise conduite et ivrognerie ; depuis il se conduisit bien ; le 14 février 1877, il obtint la remise de sa peine ; le 15 janvier 1879, l’obligation de résider fut levée et il rentra par la Seudre.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61502, notice HATT Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 4 septembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/736. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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