Né le 18 octobre 1811 dans le canton de Bersdorf (Grand-Duché du Luxembourg) ; demeurant à Paris, 50, passage des Poissonniers [?] ; concierge, 58, rue Rochechouart (IXe arr.) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants. Après le 18 mars 1871, il mit à la disposition de la Commune les locaux inoccupés dans la maison dont il était concierge ; on lui reprocha aussi un pillage et la complicité dans une arrestation, ce qu’il nia.
Le 4e conseil de guerre le condamna, le 19 septembre 1872, à la déportation simple et à la privation de ses droits civiques ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Le 24 janvier 1878, atteint de rhumatismes, il obtint la remise de sa peine ; l’obligation de résider fut levée le 31 décembre 1878. Sur son dossier figurait la mention « faiblesse sénile ».
Il rentra par la Picardie. Voir N. Weber.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/778. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.