Né le 5 août 1852 à Condé-sur-Noireau (Calvados) ; garçon de cuisine ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait été condamné trois fois, en 1869 et 1870 pour « usage de timbre-poste ayant déjà servi », pour vol et mendicité.
Il habitait, en 1871, rue Saint-Martin, n° 212, à Paris, IIIe arr. Devenu clairon dans les troupes de la Commune, il fut condamné, le 14 mai 1872, par le 23e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il fut amnistié en 1879 et ramené par le Var.
SOURCE : Arch. PPo., B a/466 et listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.