HEINS Henri

Né le 16 juillet 1835 à Ettelbrück (Grand-Duché de Luxembourg) ; relieur ; domicilié pendant la Commune à Paris, 9 rue du Faubourg Saint-Denis ou rue de la Parcheminerie (Ve arr.) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Henri Heins était célibataire. Pendant le Siège de Paris, il s’engagea dans les Éclaireurs de la Seine et alla à Neuilly et à Rueil où il fut caserné jusqu’au début du mois de mars 1871. Puis, il dormit dans les baraques du Champs de Mars et le 2 avril, il s’engagea dans la 2e compagnie des Défenseurs de la République (Turcos de la Commune). Il alla à la caserne Napoléon puis au fort de Vanves au début du mois de mai, puis retourna à la caserne Napoléon, le 16 mai, il fut envoyé à Passy et le 18 mai, il alla au Château de la Muette puis à l’École d’Asile, rue de l’Assomption où il fut arrêté le 22 mai.
Il fut condamné, le 16 mars 1872, par le 12e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872 par la Guerrière. Amnistié, il rentra par le Calvados.
Voir
N. Weber.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61569, notice HEINS Henri, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 19 mars 2022.

SOURCES : Arch. Min. Guerre, GR 8 J 322 (310). — ANOM, COL H 84. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière et de Pierre-Henri Zaidman.

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