Né le 5 mai 1840 à Plémy, arr. de Loudéac (Côtes-du-Nord) ; demeurant à Paris, 236, rue de Rivoli (Ier arr.) ; domestique ; communard.
Il était célibataire. Depuis l’organisation de la Garde nationale, il appartenait, comme simple garde, à la 4e compagnie de marche du 112e bataillon. Ce bataillon, dissous après le 18 mars 1871, fut reconstitué le 1er avril. Du 1er au 22 mai, le bataillon occupa Neuilly ; Héliot prétendit ne pas l’avoir suivi pour cause de maladie. Le 24 mai, il alla à la barricade du faubourg du Temple ; dans la nuit du 24 au 25, il aida à la construction d’une barricade à la jonction des rues Fontaine-au-Roi et Oberkampf, XIe arr. (Remarquons que ces deux rues sont en quelque sorte, aujourd’hui du moins, parallèles). Le 27, il se cacha dans l’église Saint-Joseph, 161, rue Saint-Maur, XIe arr., puis se mit en civil. Il fut arrêté peu après, boulevard Richard-Lenoir (XIe arr.). Il fut incarcéré à Rochefort.
Les renseignements le concernant étaient assez satisfaisants. Le 16e conseil de guerre le condamna, le 11 janvier 1872, à deux ans de prison et à cinq ans de privation des droits civiques.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/736. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot.