Né le 26 juillet 1849 à Saint-Quentin (Aisne) ; domestique ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; il avait été condamné, le 2 juillet 1863, à Saint-Quentin, à la maison de correction jusqu’à dix-huit ans pour vol ; ensuite il encourut huit condamnations, de 1866 à 1869, à des peines variant de un mois à un an de prison pour vol et vagabondage.
Pendant la guerre de 1870, il fut garde mobile ; libéré en mars 1871, arrêté en avril pour vagabondage, il vint à Paris le 15 mai et dit que les fédérés l’avaient arrêté, mais qu’il avait pu s’évader. Arrêté le 21 mai à Louves (?), il fut accusé d’avoir été garde au 2e bataillon fédéré ; il l’aurait dit aux gendarmes. La preuve manque de sa participation à la Commune, mais « le conseil de guerre a sans doute eu des preuves qui nous font défaut ».
Il fut condamné, le 4 juillet 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut commuée le 20 août 1878 en sept ans de détention, puis remise le 11 mars 1879, et il rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.