Né à Rouen (Seine-Inférieure) le 16 mars 1834 ; chiffonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. En 1867, il avait été condamné dans la Seine à 25 f d’amende pour l’usage d’un timbre-poste ayant déjà servi.
Pendant le 1er Siège, il était simple garde dans le 218e bataillon de la Garde nationale et, sous la Commune de Paris, il appartint à la 4e compagnie de marche du 27e bataillon, toujours comme simple garde ; il fut arrêté le 28 mai à l’église de Ménilmontant, XXe arr.
Le 13e conseil de guerre le condamna, le 27 mars 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Amnistié, il rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/805. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.