HENNECART François, Alfred

Né le 8 juin 1827 à Bohain-en-Vermandois (Aisne) ; demeurant à Paris, 20, rue des Lyonnais (Ve arr.) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Il avait subi à Paris sept condamnations, de 1854 à 1870, de un à six mois de prison pour coups, abus de confiance, vagabondage, attroupement. Inconnu à l’adresse qu’il avait indiquée, il paraissait peu digne de foi.
Engagé, pendant la guerre contre la Prusse, dans le 18e bataillon des chasseurs de Vincennes, il fut libéré le 28 mars 1871 et reprit son travail. Le 1er mai, il se fit incorporer dans la 2e compagnie de marche du 185e bataillon fédéré, alla à Cachan puis, malade, il entra le 17 à l’ambulance de la rue Vandrezanne (XIIIe arr.) ; on l’arrêta le 2 juin.
Le 14e conseil de guerre le condamna, le 2 mars 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation de ses droits civiques. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Bonne conduite et moralité passable, dit-on à son sujet, en septembre 1878 ; il fut amnistié le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61612, notice HENNECART François, Alfred, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 8 septembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/755. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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