HENRIOT Joseph, Jeanne

Né le 17 février 1824 à Echevronne (Côte-d’Or) ; demeurant à Paris, 29, rue du Faubourg-Saint-Antoine (XIe arr.) ; négociant en vins ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Il avait fait un congé au 2e régiment de ligne et se trouvait, en 1849, à Lyon (Rhône) avec grade de fourrier ; « son attitude au moment des troubles du quartier de la Croix-Rousse décida son renvoi en Afrique dans le 8e léger où il fut incorporé sans grade ». Libéré, en 1851, après avoir servi au bureau arabe d’Aumale comme secrétaire, il fut huissier à Beaune (Côte-d’Or) de 1853 à 1856, puis il vendit sa charge et fit le commerce des vins avec son beau-père ; il continua ensuite seul à Paris. Il avait été condamné, le 7 octobre 1863, à six mois de prison pour abus de confiance.
Pendant le 1er Siège, il fut lieutenant dans une compagnie sédentaire du 183e bataillon de la Garde nationale ; à l’avènement de la Commune de Paris, il fut nommé capitaine hors cadres commandant toutes les compagnies sédentaires de ce bataillon.
Il fut condamné, le 13 mai 1873, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple et à la dégradation civique : il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Sa peine fut commuée, le 28 février 1877, en huit ans de détention. Il rentra par le Tage, puis il fut gracié le 16 mai 1878. Il se retira à Pommard (Côte-d’Or).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article61628, notice HENRIOT Joseph, Jeanne, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 8 septembre 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/761 et BB 27. — Arch. Dép. Morbihan, M 827 (liasse H, dossier Belle-Île). — Note de Louis Bretonnière.

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