Né le 15 décembre 1843 au Havre (Seine-Inférieure) ; sans domicile ; peintre en bâtiment ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il fut, pendant le 1er Siège, infirmier militaire à l’asile de Vincennes ; libéré le 27 mars 1871, il s’engagea vers le 1er avril au bataillon des Enfants perdus et fut nommé sergent ; il prétendit avoir quitté son bataillon le 18 mai ; le 21, il fut emmené à Belleville par un détachement du 153e et fut arrêté le 28 à la porte de Romainville.
Il fut condamné, le 2 février 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée, le 24 janvier 1878, en sept ans de détention et remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/781. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.